La Mazda MX-5 RF GT 2017

Les lignes de la MX-5 RF GT sont magnifiques, et l’on voit que le constructeur a fait un travail remarquable pour éviter de dénaturer la voiture et son aérodynamisme. (Photo : Richard Roch)

Un plaisir renouvelé

Pour 2017, le constructeur japonais Mazda est venu ajouter un nouveau modèle pour étoffer sa gamme de sportives décapotables. Tout le monde connaît la MX-5, mais, la MX-5 RF, ça c’est nouveau. Qu’est-ce qui les différencie ? Grosso modo, le toit ! La première vous propose un toit de toile que vous retirez manuellement, tandis que la seconde reçoit un toit rigide rétractable électriquement. Outre le ballet offert par le toit rigide sur la RF, peu importe le modèle, on a affaire à la même voiture. Les deux modèles sont magnifiques, c’est vraiment là matière de goût !

Quand on abaisse le toit, une opération qui ne demande qu’une quinzaine de secondes, elle est toujours absolument superbe avec son intérieur recouvert de cuir noir et surpiqûres KODO rouges ainsi que ses roues en alliage noir mat. (Photo : Richard Roch)

Un petit chef-d’œuvre sur quatre roues

La MX-5 RF GT mise à ma disposition par Mazda arborait la couleur gris mécanique métallis. Quand on abaisse le toit, une opération qui ne demande qu’une quinzaine de secondes, elle est toujours absolument superbe avec son intérieur recouvert de cuir noir et surpiqûres KODO rouges ainsi que ses roues en alliage noir mat. Les lignes sont magnifiques, et l’on voit que le constructeur a fait un travail remarquable pour éviter de dénaturer la voiture et son aérodynamisme. Quand on prend le volant de la Mazda MX-5 RF GT, l’expérience sensorielle particulière est toujours là. Les instruments sont regroupés autour du pilote, et le levier de vitesses tombe naturellement dans la main; on fait littéralement corps avec la voiture.

Quand on prend le volant de la Mazda MX-5 RF GT, l’expérience sensorielle particulière est toujours là. Les instruments sont regroupés autour du pilote, et le levier de vitesses tombe naturellement dans la main; on fait littéralement corps avec la voiture. (Photo : Richard Roch)

Le système d’infodivertissement MAZDA CONNECT avec poste de contrôle HMI multifonction et connectivité Bluetooth est un modèle du genre. Personnellement, comme pour tous les modèles Mazda que j’ai essayés, j’ai bien aimé. Je constate également que la voiture est équipée d’une chaîne audio Bose de luxe à 9 haut-parleurs avec son ambiophonique, fonction de neutralisation de bruit AudioPilot et haut-parleurs intégrés dans les appui-tête. Je me dois de préciser que, au cours de ma semaine d’essai, j’ai eu droit à une température superbe et allumé la chaîne audio une fois ou deux. Je roulais presque toujours le toit abaissé, et la sonorité du moteur est envoûtante mais très présente. De toute façon, je n’avais pas vraiment envie d’écouter la radio. Je voulais simplement profiter du soleil, de l’air frais, des sons et des odeurs ainsi que de la sportivité de la voiture. Cependant, pour des raisons évidentes, je dois préciser que la chaîne audio Bose a beaucoup plus sa place dans la RF que dans la MX-5 à toit de toile.

 

Équilibrée et dynamique

Peu importe le modèle que vous choisirez, vous aurez droit à la même mécanique. Il s’agit d’un moteur à 4 cylindres de 2 litres à double arbre à cames en tête utilisant la fameuse technologie SKYACTIV du fabricant japonais. Ce moteur, dont la sonorité est simplement jouissive, développe une puissance de seulement 155 chevaux à 6 000 tours par minute et produit un couple net de 148 livres-pieds à 4 600 tours. La voiture, qui est une propulsion, fait un peu plus de 1 000 kilos, et ses 155 chevaux sont plus que suffisants pour vous accrocher un sourire en entrée d’autoroute ou sur une petite route en lacets.

Pour ce qui est de la boîte de vitesses, elle est à 6 rapports, automatique ou manuelle. Ma voiture d’essai était équipée d’une boîte manuelle si efficace et agréable que mon cerveau n’a mis que quelques minutes à l’intégrer. La seule ombre au tableau, on recommande d’utiliser du carburant super. Mais comme la consommation de carburant de la MX-5 RF GT oscille quelque part autour des 7,3 litres aux 100 kilomètres, la différence de coût à l’utilisation reste marginale. En termes de tenue de route, quand vous pensez à la MX-5 RF GT, pensez à une ventouse. Elle colle littéralement à la route grâce à sa suspension sport Bilstein, à son différentiel à glissement limité et à ses gros pneus 205/45R17.

Ma voiture d’essai était équipée d’une boîte manuelle si efficace et agréable que mon cerveau n’a mis que quelques minutes à l’intégrer. (Photo : Richard Roch)

Cependant, comme toute voiture, la Mazda MX-5 RF GT a ses petits défauts; des petits défauts qui n’en sont pas vraiment. D’abord, même dans la version GT, qu’on peut se procurer moyennant un déboursé de plus ou moins 44 000 $, les sièges, qui sont très confortables, d’ailleurs, et assurent un maintien latéral exemplaire, sont toujours à réglage manuel. On aurait pu faire un petit effort chez Mazda. De plus, l’espace intérieur est compté. Il en est de même du coffre dont la capacité ne fait que 130 litres. Enfin, disons que les bruits de vent, qui sont moins présents quand le toit est relevé, sont beaucoup plus présents quand le toit est abaissé, et ce, en raison de la partie arrière qui accroche littéralement dans le vent.

La Mazda MX-5 RF GT est une voiture superbe, amusante et dynamique. Dans les faits, il s’agit d’un véritable petit bijou sur quatre roues. Cependant, elle est loin d’être logeable et n’affiche aucune qualité pratique. C’est carrément un jouet, un peu comme une moto. Mais quel plaisir on éprouve à rouler dans cette petite sportive quand le soleil est au rendez-vous !

 

Les fleurs

  • Des lignes superbes
  • Un équipement complet
  • Suspension Bilstein efficace
  • Sonorité et efficacité du moteur
  • Consommation de carburant
  • Aérodynamisme remarquable
  • Sièges confortables
  • Boîte de vitesses manuelle
  • Chaîne audio Bose

 

Le pot

  • Siège du conducteur à réglage manuel seulement
  • Peu d’espace dans l’habitacle et dans le coffre
  • Bruits de vents très présents le toit abaissé
A propos de Richard Roch 40 Articles
Après des études classiques au Collège Ste-Marie, à Montréal, Richard a été embauché par Hydro-Québec en 1968 où il a œuvré en communications jusqu’à son départ, en 1997. Il travaille maintenant comme pigiste en rédaction, en révision et en traduction pour diverses entreprises dans des domaines variés ainsi que comme journaliste et chroniqueur automobile. Il se spécialise surtout dans les technologies et les véhicules verts.