Dodge Charger Daytona 2017

La Dodge Charger Daytona vous donnera sans doute un petit frisson et créera une commotion partout où elle passera. (Photo : Richard Roch)

Si vous voulez vous faire des amis

Lorsque j’ai mis le moteur de la Dodge Charger Daytona en marche pour la première fois, je dois avouer que j’ai eu un petit frisson. Et je me suis vite rendu compte que cette voiture créerait une commotion partout où elle passerait. Les quelques fois où je me suis retrouvé pris dans un bouchon de circulation, je ne peux dire combien de fois j’ai eu droit à des pouces en l’air ainsi qu’à des regards d’admiration et d’envie, et ce, autant de la part de la gent masculine que féminine. Cette voiture m’a fait passer une très belle semaine; d’ailleurs, c’est un peu à contrecœur que je l’ai ramenée.

Habitacle et équipement

L’habitacle de la Dodge Charger Daytona est typiquement américain. Les sièges sont recouverts de cuir Nappa et de suède Alcantara, réglables électriquement à l’avant et confortables. Dans les faits, la partie maintien des sièges est en cuir, tandis que l’assise est en suède et arbore le logo « Daytona ». Avec les surpiqûres contrastantes, c’est chic et de bon goût. Ils sont chauffants à l’avant et à l’arrière, mais ventilés à l’avant seulement. Du côté conducteur, on trouve deux positions de mémoire qui font également la gestion de la radio. Le volant est chauffant et comporte une foule de commandes dont le régulateur de vitesse, le régulateur de vitesse adaptatif, les commandes audio et les leviers de sélection de vitesses. Je mets un léger bémol sur le fonctionnement du régulateur de vitesse adaptatif qui m’a semblé un peu lent à réagir en reprise. Pour ce qui est de la colonne de direction, elle est inclinable et télescopique à commande électrique; ça j’ai bien aimé ! La direction, elle, est à assistance électrique.

L’habitacle de la Dodge Charger Daytona est typiquement américain. Les sièges sont recouverts de cuir Nappa et de suède Alcantara. (Photo : Richard Roch)

La Dodge Charger Daytona reçoit une chaîne audio Beats de très bonne qualité qui utilise un écran tactile de 8,4 pouces ainsi que six haut-parleurs de catégorie supérieure avec amplificateur de 276 watts; on trouve même un caisson de graves dans le coffre. Et comme c’est le cas de tous les véhicules vendus par FCA, le système d’infodivertissement Uconnect figure parmi les plus conviviaux qu’on trouve sur le marché.

La Dodge Charger Daytona reçoit une chaîne audio Beats de très bonne qualité qui utilise un écran tactile de 8,4 pouces ainsi que six haut-parleurs de catégorie supérieure avec amplificateur de 276 watts. (Photo : Richard Roch)

Le rétroviseur central est autoatténuant, reçoit trois positions de mémoire pour l’ouverture d’une porte de garage et comporte un microphone qui permet d’utiliser le système de communication à mains libres. Dans la console centrale, vous trouverez deux prises à 12 volts, deux prises USB et une prise auxiliaire. À l’arrière, les passagers pourront profiter de deux prises USB. Prenez note, toutefois, qu’il n’y a aucun toit ouvrant sur la voiture; probablement pour des raisons de sécurité. Pour ce qui est du reste, vous trouverez un compte-tours, un odomètre affichant une vitesse maximale de 300 km/h, la radio par satellite Sirius avec abonnement d’un an, des lampes de lecture et des porte-gobelet à l’avant et à l’arrière, la climatisation avec commande automatique de température bizone, une banquette arrière rabattable et une foule d’autres caractéristiques intéressantes. Je vous invite à visiter le www.dodge.ca/fr/charger/overview pour obtenir plus d’information.

Carrosserie

C’est en partie avec sa carrosserie que se distingue la Charger Daytona 2017. Le véhicule que j’avais à l’essai était de couleur orange brûlé. Cette voiture affiche des lignes vraiment superbes; tout concorde à la rendre tape-à-l’œil : les roues de 20 pouces en aluminium forgé noir à faible brillance, les pneus Pirelli 245/40ZR20, les autocollants 392 sur les ailes, la calandre noire, les poignées de portes, le bouclier et les bandes protectrices de la même couleur que la carrosserie, l’autocollant Daytona sur le couvercle du coffre qui fait 478 litres, en passant, l’emblème Daytona sur la calandre, les deux échappements chromés, la prise d’air fonctionnelle et l’autocollant HEMI sur le capot ainsi que le becquet arrière et le toit noir lustré.

Cette voiture affiche des lignes vraiment superbes; tout concorde à la rendre tape-à-l’œil. (Photo : Richard Roch)

La partie avant de la Daytona est tout simplement dissuasive, inquiétante et impose le respect ! Quand j’empruntais la voie rapide sur la route et que je m’approchais du véhicule qui me précédait, je n’avais jamais besoin de faire un appel de phare pour demander au conducteur de se ranger; il le faisait dès qu’il me voyait dans son rétroviseur !

La partie avant de la Daytona est tout simplement dissuasive, inquiétante et impose le respect ! (Photo : Richard Roch)

Mécanique

Si la Dodge Charger Daytona 2017 vous en met plein la vue avec sa carrosserie, c’est avec son moteur V8 à culasses hémisphériques qu’elle vous impressionnera. Et, n’en doutez pas un instant, si jamais on ne vous voit pas passer, on vous entendra. Son moteur V8 HEMI SRT affiche une cylindrée de 6,4 litres, ou 392 pouces cubes, si vous préférez. Il développe une puissance de 485 chevaux et produit un couple impressionnant de 475 livres-pieds. Et dire que Dodge offre une version Hellcat de 707 chevaux ! Pour ce qui est de la boîte de vitesses, la Charger utilise une automatique Torqueflite à 8 rapports qui fonctionne à merveille, mais propose également une manuelle à 6 rapports. Pour ceux que ça pourrait intéresser, la Charger Daytona reçoit un pont arrière autobloquant dont le rapport est de 3,09 à 1. Ainsi motorisée, la Dodge Charger Daytona 2017 est en mesure de boucler le 0 à 100 km/h en 4,5 secondes à peine. Pour un véhicule de près de deux tonnes, c’est quand même impressionnant ! Et quelle sonorité à pleine accélération ! C’est dément !

Si la Dodge Charger Daytona 2017 vous en met plein la vue avec sa carrosserie, c’est avec son moteur V8 à culasses hémisphériques qu’elle vous impressionnera. (Photo : Richard Roch)

Là où ce moteur se distingue de la concurrence, c’est avec son système de cylindrée variable qui désactive 4 des 8 cylindres à vitesse constante sur l’autoroute. Ce système a l’avantage de réduire la consommation de carburant de façon impressionnante; de fait, au cours de ma semaine, même en poussant la machine à plus d’une reprise, j’ai réussi à maintenir une consommation moyenne de 12,1 litres aux 100 kilomètres. Une agréable surprise pour une voiture aussi lourde et aussi puissante !

La Daytona reçoit un système d’échappement actif qui laisse échapper une sonorité gutturale qui m’étonnait chaque fois que je mettais le moteur en marche. Tout simplement jouissif ! Le freinage à disque est assuré par de gros étriers Brembo qui sont très efficaces. La suspension, de haute performance, est à quatre roues indépendantes, à bras inégaux à l’avant et multibras à l’arrière.

Comportement

La voiture profite d’une suspension à quatre roues indépendantes, à bras inégaux à l’avant et multibras à l’arrière. En termes de comportement, je dois dire que c’est très neutre. C’est ferme, mais ça reste confortable, même pour un long trajet. Le roulis est étonnamment bien contrôlé; toutefois, dans une courbe un peu serrée, je vous recommande d’y aller mollo avec l’accélérateur. Le modèle d’essai qu’on m’a gentiment prêté était absolument exempt de bruits de caisse.

Conclusion

À mon avis, la Dodge Charger Daytona vaut bien les 57 195 $ que le constructeur en demande. C’est une voiture superbe, puissante, confortable, bien équipée, spacieuse et très agréable à conduire. Qui plus est, elle consomme de l’essence ordinaire de façon raisonnable. Si vous êtes d’un tempérament plutôt sociable, vous apprécierez ! Vous vous ferez des amis partout où vous passerez.

A propos de Richard Roch 40 Articles
Après des études classiques au Collège Ste-Marie, à Montréal, Richard a été embauché par Hydro-Québec en 1968 où il a œuvré en communications jusqu’à son départ, en 1997. Il travaille maintenant comme pigiste en rédaction, en révision et en traduction pour diverses entreprises dans des domaines variés ainsi que comme journaliste et chroniqueur automobile. Il se spécialise surtout dans les technologies et les véhicules verts.